Cette nuit, j’ai été révéillée par mon homme: nous sommes déclanchés par la Croix-Rouge pour un attentat sur Nice – à quelques heures de route de notre calme petit village. Sur le trajet vers la ville du sinistre, je me rend conte peu à peu du théâtre d’horreur qui a eu cette nuit là. D’abord à la radio, sur internet et puis très vite sur Facebook et les autres réseaux sociaux.
Tout le long de la route, nous avons doublé de nombreux convois: des pompiers, des policiers et gendarmes, des millitaires… et puis, des corbillards…
Je suis loin d’immaginer la terreur qui a secoué les foules hier soir mais je suis humaine et je peux comprendre toutes les souffances que les sinistrés et leurs proches ont endurés et endureront.
Comme beaucoup, j’ai envie de m’exprimer sur le sujet à ma manière; pas forcément avec un message de haine, de tristesse, d’horreur ou d’espoir, mais avec un style qui me ressemble. Loin de moi l’envie de porter cet évènnement à la dérision et de réconforter les victimes avec une touche d’humour ! Non ! J’exprime mon ressenti avec les premières images qui me sont venues à l’esprit. Car même si ce dessin peut sembler drôle, je n’en suis pas moins terriblement peinnée et énervée par ce qui s’est passé cette nuit du 14 juillet 2016 à Nice.
Soutien aux vistimes, leurs proches et les secours engagés sur place.
#PrayForNice
